Facebook , son propre smartphone ?

 

Facebook , son propre
smartphone ?

Tout comme Google, Facebook veut son propre smartphone. Ces acquisitions récentes  démontrent un intérêt croissant pour la mobilité. Instagram, Glancee, Lightbox et Karma sont entrées dans l’escarcelle de la société de Mark Zuckerberg .Selon le site Pocket-lint, Facebook aurait l'intention d'acheter le navigateur internet Opera pour avoir son propre navigateur pour appareils portables. Le 9 mai dernier, Facebook a également lancé son propre App Center. Le magasin d’applications codées en HTML5 est aussi bien disponible depuis les ordinateurs que les plates-formes Android et iOS. 

Après son entrée en bourse ratée, c'est le nouvel objectif de Mark Zuckerberg. Selon le quotidien américain New York Times, il aurait même fixé une échéance : l'année 2013.
Les premiers projets pour se doter d'un téléphone mobile maison remontent à 2010.

"Mark Zuckerberg s'inquiète du fait que, s'il ne crée pas un téléphone portable dans un avenir proche, Facebook ne sera juste qu'une application parmi d'autres" celon les dire d'un employé de l'entreprise.

Un smartphone griffé Facebook, voilà qui pourrait faire sens. Et c’est précisément ce vers quoi la société de Mark Zuckerberg se dirigerait. Les informations restent encore vagues à certains égards mais plusieurs éléments convergent dans ce sens. Facebook a déjà tenté un galop d’essai avec HTC et le smartphone Chacha qui dispose d’un bouton physique d’accès direct à Facebook. Un autre terminal serait en gestation – nom de code « Buffy » – avec le constructeur taïwanais. Une collaboration avec le constructeur INQ s’est aussi traduite par deux smartphones sous l’OS Android, le Cloud Touch et le Cloud Q, au sein desquels Facebook est profondément ancré.

Le New York Times indique ainsi que Facebook aurait embauché plus d’une demi-douzaine d’anciens employés d’Apple ayant travaillé sur l’iPhone et l’iPad. Leurs compétences iraient du software au hardware. 

 

Pour le réseau social, la mobilité est indissociable de l’avenir de Facebook. De surcroît, il s’agirait de trouver des nouvelles sources de revenus et de monétiser sa présence sur les terminaux mobiles. Et pour cela, dépasser le cadre de l’appli parmi d’autres serait la clef de voute.